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Vélo volé

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Dans la série noire du moment, Quentin s'est fait volé son vélo aujourd'hui.

Il l'accroche d'ordinaire à la barrière qui est sur le trottoir devant chez nous, avec un anti-vol et tout. Et là, on sort se promener avec les enfants et... blanc...

_ "Mais... où est mon vélo?"

C'est un vélo vieux, très vieux, à la limite de l'antiquité mais sans le charme que ça pourrait lui procurer. Et en plus, histoire d'être bien moche, il est jaune. Oui, jaune.

Qui pourrait avoir eu envie de voler ce vélo?? Il ne rapporterait pas un rond à la revente (et puis on a regardé sur internet, pas d'annonce qui y corresponde).

Du coup on soupçonne nos voisins avec qui on ne s'entend pas vraiment bien à cause de leur voiture en permanence garer sur le trottoir et qui nous empêche de circuler en sécurité avec nos enfants, nous obligeant à descendre sur la chaussée dès qu'on veut se rendre en centre-ville; mais aussi... le père de Quentin, qui est venu ce midi dans le secteur pour manger au restaurant avec lui (mais pas moi et pas les enfants, hein... nous, on pue, on est urticant et puis il veut pas être grand-père, il est au-dessus de tout ça) et qui lui a tenu un discours aussi loufoque que vide. Quentin soupçonne qu'il soit "assez mal dans sa tête" pour faire un coup pareil, juste pour le plaisir de sentir qu'il nous atteint.

Ou alors, c'est un vrai voleur.

Mais cette troisième option ne me parait pas probable pour des raisons évidentes de manque de rentabilité du geste.

Enfin, je vous dis ça... voilà, on nous a volé un vélo. Rien de dramatique, on survivra...

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AAD, la vérité vraie

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

On a eu beaucoup de réactions depuis la naissance de Léandre. Beaucoup de "wow, c'est un truc de fou!", de "mais vous êtes des dingues!" et de "c'est pour les malades!".

Bref, beaucoup de réactions négatives.

Ce que les gens ne savent pas, c'est que accoucher à la maison, ce n'est pas "un truc de malade", genre au dernier moment, t'as des contractions et puis tu te dis "ben si je restais chez moi, en fait??".

Non. C'est hyper préparé. C'est même beaucoup plus préparé et renseigné qu'un accouchement à l'hôpital où on se repose dans une équipe médicale en se disant "bah ils savent faire, c'est bon!".

Contrairement à une grosse croyance populaire, que beaucoup de médecins ont appuyé pour garder une toute puissance sur le corps féminin, et donc le contrôle des naissances, et donc la population en général (oui, vous commencez à sentir, vous aussi, les raisons politiques du truc, là?), non accoucher n'est pas "dangereux" ou "mortel". En vérité, c'est moins dangereux que de traverser la rue ou de descendre un escalier, et j'appuie cette phrase sur de VERITABLES STATISTIQUES.

Et en plus d'être moins dangereux, vous accouchez moins souvent, non? Alors la probabilité de mourir renversé est nettement plus élevée, sauf que, bizarrement, vous n'angoissez pas pour traverser la route mais tout le monde flippe à l'idée de mettre un enfant au monde.

La plupart des gens qui nous qualifient de "malades", "fous" et autres douceurs, ne se sont jamais posés la question. Ils n'en ont jamais discuté avec personne d'autre que des gens qui, comme eux, sont sous-informés (voire désinformés par le corps médical français - et je précise français parce que dans d'autres pays d'Europe c'est différent) et bien assis sur des a priori ridicules.

En fait, aujourd'hui, j'ai eu envie de dire: "Non, Marc, ce n'est pas débile ou inconscient de notre part d'avoir CHOISI une naissance RESPECTUEUSE de notre enfant pour son bien et celui de ses parents. Et en discuter avec... personne? ta mère? ta soeur? ne fait pas de toi un spécialiste.

Le "bon sens" sur lequel s'appuie ta diatribe merdique est tellement franco-française que sorti de nos frontières, on te prendrait vraiment pour le con que tu es sûrement à tenir un discours pareil."

Mais je me suis abstenue de le dire. Parce que je suis gentille et polie.

J'en pense pas moins, cependant.

Et je continue à mettre en garde ceux et celles qui veulent tenter l'aventure: on était hyper préparé, hyper informé et hyper motivé. Un AAD ne se décide pas à la légère, c'est un vrai choix. Un choix conscient.

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Nos vacances bretonnes

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Je vous avais parlé d'échange de maison.

Eh bien, ça y est, c'est fait. Nous avons échangé notre maison du sud de la France contre une maison avec terrain en Bretagne, dans le Morbihan pour être précise. C'était vraiment super. La famille avec qui nous échangions en était à son quatrième échange. Notre première fois, donc, qui s'est déroulée de manière plaisante et agréable.

En particulier grâce à leur terrain verdoyant dans lequel il y avait un trampoline géant et à leur home cinéma.

Bon, en revanche, la météo... bretonne quoi. Il a plu. Il faisait tellement froid (oui, on arrivait d'une région où on descendait à peine à 30°C la nuit, avec des 36°C la journée, hein) qu'on a utilisé le poële à bois central qu'ils avaient dans leur salon au moins trois fois, qu'on a tous chopé un rhume dès la deuxième nuit sur place, que j'ai dû courir au supermarché acheté des vêtements chauds (ben oui, j'avais pris des vêtements d'été, moi, naïve!) et qu'on a mangé des plats d'hiver type patates sautées et confit de canards...

Cela dit, nous nous sommes régalés. Visite de la forêt de Brocéliande, du zoo de Branféré, du château de Josselin, de l'île aux Moines, d'une crêperie du coin, de la ville de Vannes en petit train, de l'insectarium de Lizio, de l'aquarium de Vannes, et j'en passe. On ne s'est pas ennuyé du tout!

Je dirai même qu'on pourrait y retourner pour un séjour de deux semaines, qu'on en aurait encore autant à faire.

Deux semaines.

Car au départ, le séjour devait durer 10 jours. Nous prenions la route le mardi 21 et nous repartions le vendredi 31. Mais c'était sans compter sur la poisse...

Ma nouvelle voiture, une Citroën Evasion 7 places pour pouvoir transporter confortablement toute ma petite famille, a commencé, une fois en Bretagne, à nous faire des siennes. Petites blagounettes, du type refuser de démarrer ou caler à cause d'un ralenti instable lorsqu'on passait les vitesses... au point de caler en passant la 5e sur la voie rapide (j'ai pas eu peur, noooon).

Donc le lundi (moins d'une semaine après notre arrivée), je décide d'appeler les garages du coin et finis par l'emmener chez le seul capable de me la prendre le jour même. D'après mon père, que j'avais eu au téléphone, c'était probablement un problème lié aux électrovannes de la pompes à injection. Ce que j'ai sagement répété au garagiste.

Il n'a pas regardé la pompe à injection. Il a décrété qu'il y avait une fuite au niveau de la cloche du filtre à gazoil et qu'il fallait donc en changer. Problème? Ce modèle de cloche ne se fait plus. Il a appelé les casses autour de notre coin, mais introuvable. En insistant un peu, il décide de monter une autre cloche sur la voiture; la cloche d'une 205, qu'il raccorde proprement au moteur.

Plus de fuite. Youpi. On était jeudi soir et nous devions nous faire près de 900 km le lendemain.

Je paie donc 130 euros et sors ma voiture du garage. Elle cale 500 m plus loin. La cloche n'était pas le problème...

Nous reportons donc notre départ. Le vendredi, je le harcèle de coups de fil pour m'assurer qu'il s'occupe bien des ELECTROVANNES dont je parlais depuis le lundi. Il me répond:

_ "On a testé le capteur PMH, il marche bien."

Dialogue de sourds, là, non?

Il finit par avouer qu'il ne sait pas s'occuper des pompes à injection, qu'il faut envoyer la voiture chez un diéseliste de Vannes (15 km plus loin). Je récupère donc ma voiture vendredi soir, et Quentin la descend sur Vannes où le fameux diéseliste pourra s'en occuper... le lundi suivant.

Entre temps, nous avions loué puis rendu une kangoo sur Drivy, histoire de pouvoir continuer à visiter des trucs avec les enfants.

Le jeudi soir, voyant que nous n'avions ni voiture pour rentrer ni logement pour dormir (les gens avec qui nous échangions rentraient chez eux, ben oui!), j'appelle mon assistance auto. Ah, misère! Elle me propose d'abord une twingo pour rentrer chez moi.

_ "Euh... une twingo pour faire 900 km avec 3 enfants en siège auto? Et je les mets où? Sur le toit?

_ Oui, madame. Ou vous payez la location de votre poche si vous voulez plus gros.

_ Ok, merci mais non merci. Option deux?

_ On vous paie un billet de train pour redescendre chez vous. Mais vous vous débrouillez pour aller à la gare toute seule, ainsi que de la gare d'arrivée à chez vous ensuite et... vous êtes 5? ben on ne vous paie qu'un billet, donc ça en fait 4 pour vous...!

_ Et la voiture?

_ Ben vous reviendrez la chercher plus tard!

_ Mais bien-sûr! Option 3?

_ On vous paie deux nuits d'hôtel. Mais si vous prenez les nuits d'hôtel, vous n'aurez plus la possibilité d'avoir la voiture de location ou le train. Attention, choisissez bien."

Stress intense. J'ai pris les nuits d'hôtel, j'en ai payé une (car oui, du vendredi soir au lundi matin, il y a trois nuits).

Nous avons profité de ce week-end en plus pour visiter, nous promener, choisir des souvenirs à offrir aux amis. La famille qui avait échangé de maison avec nous nous a invités à dîner dimanche soir et nous a prêté tout le week-end une petite voiture dont ils ne se servaient pas dans l'immédiat.

Le summum de la poisse? Le lundi, trois heures avant de récupérer notre propre voiture et de leur rendre celle qu'ils nous prêtaient gracieusement, un danger public du volant a fait une marche à arrière sans regarder derrière lui et a embouti la portière conducteur. Pliée en deux.

Nous n'étions absolument pas en tort, et n'avions eu aucun moyen de l'éviter ou de prévoir le truc. Il était dans une voie à sens unique et s'est mis à reculer, le truc aussi interdit qu'improbable, et cela sans nous voir ce qui est d'autant plus fou (la voiture était rouge, quand même! C'est visible, non?).

Quelle galère...!

Lundi vers 17h, nous avons fini par récupérer notre Evasion, rendre la voiture abîmée à nos malheureux bretons et reprendre la route pour le Sud. En espérant laisser notre poisse derrière nous.

Ces mésaventures ont quand même coûté au total près de 700 euros, budget pas du tout prévu au programme (entre l'hôtel, la location de la kangoo, les réparations de la voiture, etc.).

Depuis, ça va. En vie, pas d'accident supplémentaire à déplorer.

Et j'ai même réactualisé mon annonce d'échange de maison pour l'été prochain ! ;)

Moralité de l'histoire: je change d'assurance auto.

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