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La journée toute pourrie (suite)

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Bon, les nouvelles nouvelles du jour:

Bébé pèse 6,400 kilos et mesure 63 cm. J'ai une grande marmotte!

 

Sinon est arrivé le moment du vaccin. Evidemment elle a pleuré.

En plus, la pédiatre m'a sorti un truc super rassurant genre: si elle ne va pas mieux vendredi (dans deux jours!!!), je dois revenir la voir.

Sitôt rentrées à la maison, elle a eu droit à un doliprane contre la fièvre. La pédiatre lui a prescrit plein de trucs et notamment un nouveau traitement pour son rhume (vu que ça empire), du coup il fallait que j'aille à la pharmacie, ce qui m'a poussé à retourner tous mes papiers pour retrouver l'attestion d'affiliation à l'assurance maladie (qui, en fait, était rangée dans sa pochette, pour une fois).

Sauf qu'en retournant tout, je me suis rendue compte que... j'étais en train de zapper mon rendez-vous d'épilation avec Rita. Donc j'ai attrapé mon sac à main, mon bébé et je suis descendue de mon appart pour mettre bébé dans la poussette et taper le sprint de ma vie avec une poussette à trois roues jusqu'à la rue Carnot.

J'avais oublié de prendre ma veste mais pas celle d'Amélia, ce qui, en soi, constitue un exploit pour lequel vous devriez tous chanter mes louanges pour les siècles à venir (je vous rappelle que j'avais en plus un max de sommeil en retard!).

 

Bref, on arrive et je lutte grave pour que la poussette passe la porte d'entrée. Ensuite je m'installe, Amélia pleure...

J'essaie de balancer la poussette comme je peux d'une main... et je finis par rentrer dans les jambes de Rita au moins trois fois... tout en souffrant le martyre pour une épilation à la cire express. Pile quand Rita me sort que c'est bientôt fini et qu'elle m'enlève ma dernière bande de poils, bébé enrhumé s'endort comme une masse dans la poussette...

 

En sortant de chez Rita, puisqu'Amélia dormait enfin, j'en ai profité pour poster une enveloppe et déposer la feuille de soin de la pédiatre à la CPAM. J'ai sorti mon ordonnance qui faisait six pieds de long et je suis revenue par la case pharmacie.

_ "Bonjour.

_ Encore moi.

_ Oui, je vois.

_ Voici les attestations...

_ Pas besoin, on a déjà une photocopie.

_ Plusieurs, en fait.

_ Oui. Bon.

_ Vous faites pas une carte de fidélité ou un abonnement? A la fin, on gagnerait un sparadra.

_ C'est une idée.

_ Depuis que j'ai un bébé, je passe ma vie dans votre pharmacie.

_ C'est un peu vrai. Mais ça ira mieux en grandissant."

Résultat: elle a dû commander deux trucs qu'elle n'avait pas, je dois passer les chercher demain. Que serait une journée sans pharmacie?

 

Bébé a ouvert les yeux au moment où je payais la pharmacienne pour les médicaments non remboursés et s'est remis à pleurer. Nous sommes rentrées en pressant le pas et elle a encore mangé et je lui ai encore nettoyé le nez (en aspirant le mucus avec un mouche-bébé et en lui pulvérisant un truc qui va dans le fond de la narine).

 

Vers 17h30, il a commencé à faire nuit, donc j'ai entrepris de fermer mes volets. Il y en a une partie qui m'est resté dans les mains. Je me console en me disant que le volet aurait pu se décrocher et tomber sur un passant, c'est pas si terrible.

Evidemment, le temps que je ferme trois volets, Amélia pleurait déjà aux larmes (ce qui montre clairement qu'elle n'est pas bien aujourd'hui).

 

J'entreprends d'avaler un bout de pain quand je me rends compte qu'il est déjà 18h.

Le mercredi, à 18h30, j'ai cours de russe.

Donc je m'active, je renfile à mini princesse ses épaisseurs pour sortir, je mets mon écharpe, je prépare mes cours et un sac pour Amélia ("au cas où"), je cherche mes clefs, je prends mon manteau, je mets Amélia dans l'écharpe, mais bon sang, où sont mes clefs?? je trouve les clefs, je sors, j'ai oublié le sac, je retourne chercher le sac, je ferme la porte, et j'y vais.

 

Le cours s'est super bien passé.

On est rentré, elle a encore mangé, je me suis faite une banane flambée, j'ai failli mettre le feu à l'appart, j'ai vachement bien géré l'extinction in extremis d'un futur incendie et l'ingestion de banane caramélisée.

 

Depuis, tout va bien, elle vient juste de s'endormir, il est 23h, elle ronfle comme un camioneur et elle a de la fièvre, je vais passer une super bonne nuit...

Publié dans vie de maman

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La journée toute pourrie

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

En voyant le titre de cet article, vous vous dites: "mais que lui est-il ENCORE arrivé??", pas vrai?

Ma journée a été longue, les gens.

 

Pour commencer, mon père, qui m'a raccompagné jusqu'à Gap hier soir pour me poser des tringles à rideaux et purger un radiateur qui glougloute la nuit (mais comme on n'a pas trouvé comment remettre de l'eau dans la super nouvelle chaudière que les plombiers idiots ont installé sans nous laisser de notice en partant, on n'a pas pu le purger), m'a réveillée vers 9h30 sachant que la crevette s'en était chargée à 2h et 6h pendant ma nuit.

Bon.

A l'origine, quand il a été question qu'il me raccompagne sur Gap, je pensais qu'outre mes tringles à rideaux, ça lui ferait plaisir de passer du temps avec moi et sa petite-fille, et j'avais notamment pris un rendez-vous d'esthéticienne il y a deux semaines en pensant que pour les 30 minutes que ça dure, il pourrait garder la marmotte.

Que nenni!

Il me réveille. Parce qu'il est pressé de repartir donc si je veux profiter de son aide pour faire des courses (à savoir utilisation d'un véhicule motorisé + mise à contribution de ses muscles pour les charges lourdes telles les bouteilles de lait), il faut se dépêcher. Bon, ça fait plaisir...!

 

On fait les courses, bibounette en écharpe, et au moment de charger dans la voiture, il aperçoit une flaque à côté du pneu gauche avant.

La flaque, c'était du liquide de frein.

_ "Ah ben c'est pour ça que tu trouvais que le frein freinait mal, tout à l'heure, je lui dis.

_ Y a des chances que ce soit lié, ouais."

Il regarde et finit par dire:

_ "Le truc est plié en deux, ça pisse... Faut le changer, on va direct chez Audi."

Sans frein? Avec le bébé?

On est donc allé direct chez Audi. Moi, j'ai dégainé mon portable pour appeler Agnès et lui dire de nous rejoindre là-bas (parce qu'on aurait eu l'air fin avec des courses, un bébé et pas de voiture, hein).

 

Audi lui annonce deux jours avant de pouvoir réparer. Là, je le vois péter un câble genre il faut qu'il soit reparti à midi pour être à Marseille à deux heures pour couper du bois à une amie à lui...

Bon, il ne l'a pas dit mais on a tous bien compris que par "amie" il voulait dire "maîtresse" ou "grosse pouf qu'il culbute en échange de coups de main tels que couper du bois le jour où il pourrait passer plus de 3 heures avec sa fille et sa petite-fille mais que c'est trop urgent couper du bois, c'est à la minute près, donc la pouf est prioritaire".

 

*Je respire profondément*

 

Où en étais-je?

Donc Audi ça ne va pas. En plus, j'ai entre temps appelé ma maman qui elle aussi a un amant qui a décrété que Audi était trop cher et qu'il fallait emmener la voiture dans un autre garage.

Heureusement, Agnès arrive et je transfère illico la petite merveille en siège auto dans la voiture qui a des freins pour aller à l'autre garage. Pendant le trajet d'environ deux minutes, ma mère me rappelle.

 

Dans cet autre garage, ils font à mon père qu'ils ne savent pas combien de temps il leur faut, ils vont d'abord faire un devis.

_ "Mais je veux pas de devis, je veux que vous répariez! Quelque soit le prix, on ne peut pas rouler sans frein."

Logique.

A laquelle on nous répond qu'ils vont nous appeler pour nous dire le devis par téléphone dans la journée...

Laisse tomber, zen...

 

Mon père commençait à dire qu'il allait rappeler ma mère pour lui dire de monter sur Gap avec la Golf pour le redescendre. Du coup, je lui ai répété ce que ma mère venait de me dire:

_ "Elle a une assistance avec la voiture. Téléphone pour avoir une voiture de location, c'est pris en charge."

J'ai pas fini ma phrase que c'est ce qu'il a fait.

Résultat: cinq minutes plus tard, on était dans la voiture d'Agnès. Il était midi et Amélia n'avait toujours pas mangé depuis son réveil. Je lui ai donné le sein dans la voiture.

Mon père, lui, a voulu qu'on le dépose chez Avis où une voiture venait d'être réservée par l'assistance. Il est descendu de celle d'Agnès et m'a fait:

_ "Bon, j'ai rien laissé chez toi, pas besoin d'y repasser. Tu vas t'en sortir avec les courses."

C'était même pas une question...

_ "J'y vais, à plus."

Il ne restait même pas manger avec moi à midi...? Super.

Par chance, Agnès, elle, ne me laisse pas tomber comme ça, donc elle m'a aidé à décharger les courses et le siège-auto de ma petite princesse. J'avais quand même deux packs d'eau et un pack de lait ainsi qu'un gros sac, le bébé et le siège... et seulement deux bras.

Je l'ai eu très mauvaise... Tout ça pour couper du bois à une pouf...!

 

Le temps de tout ranger, de redonner le sein à bébé assoiffé et tout, il a très vite été 13h30. Je n'avais pas eu le temps de manger et j'avais rendez-vous à 14h avec la pédiatre.

J'ai habillé marmotte, enfilé mon écharpe de portage, pris les affaires de la petiote et nous sommes allés à la pharmacie chercher le vaccin que j'avais acheté la veille et laisser chez eux au frigo. De la pharmacie avec mon vaccin, je suis allée directement chez la pédiatre.

Elle nous a fait entrer dans son cabinet, je lui ai donné le produit, j'ai sorti une liste de questions que j'avais prépaprées (pour être sûre de ne rien oublié) et j'ai déshabillé bébé quand tout d'un coup... j'ai réalisé que j'avais oublié le carnet de santé. La méga poisse.

Publié dans vie de maman

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4ème mensiversaire

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Les gens, ma petite biscotte chérie a 4 mois aujourd'hui. Je n'en reviens pas, ça passe vraiment vite!

 

Camille et Agnès m'ont envoyé des sms pour me dire de lui faire un bisou de leur part. Elles sont gentilles... Pile quand je faisais une sieste, garces!

Faut que je vous dise, les filles, je ne radine pas sur les bisous, moi. Quand j'en fais à mon escargot qui bulle, je n'en fais pas un, j'en fais une dizaine minimum. Bon. Voilà. C'est dit.

 

Sinon mon petit frère qui a enfin trouvé un truc légal à faire de sa vie et qui suit un CAP Boulangerie a essayé de faire des petits pains au lait hier. La pâte a "oublié" de monter, du coup j'ai croqué dans une boule compacte de pâte cuite et j'ai failli perdre trois dents. J'ai regardé mon père qui était mort de rire et j'ai sorti:

_ "Bon, y a du travail, hein...

_ C'est sûr, mais lui dis pas, il a enfin trouvé un truc qui lui plait. Faut pas le décourager!"

En plus, il a acheté hier matin un KitchenAid, un robot ménager de folie hors de prix qui pétrit la pâte à ta place (c'est beau la technologie, les boulangers ne sont même plus obligés de savoir faire du pain!), alors je soupçonne mon père d'espèrer qu'il rentabilisera son achat.

Après ce petit-déjeuner qui cherchait ma mort (ou la fortune de mon dentiste, au choix), je suis retournée coucher la petite merveille qui ronfle toujours à côté de moi. Au sens littéral: elle a le nez encombré par son rhume, ça siffle... C'est là que j'ai tenté une sieste pour récupérer d'une nuit de ronflements sporadiques entrecoupés de tétées et de nettoyage de petits naseaux à coup de mouche-bébé par aspiration.

Je crois que je suis contaminée, les gens. J'en suis au quatrième mouchoir depuis midi.

Publié dans vie de maman

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L'anecdote inutile

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Aujourd'hui je suis allée aux Galeries Lafayette de Marseille avec ma mère et ma biscotte et je me suis acheté une paire de chaussettes avec un panda dessus.

Commentaire de ma mère: "Ah ben t'arrêteras de me piquer les miennes comme ça!"

 

J'ai des circonstances atténuantes génétiques, Monsieur le Juge.

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Contre-bande

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

La suite de ma vie inutile en exclu juste pour vous, lecteurs. Accrochez-vous.

 

Je viens de me balancer dans la contre-bande de vêtements bébé.

Mon papa m'a proposé de l'accompagner au marché aux puces où il va tous les dimanches. Les gens y revendent tout et n'importe quoi et on trouve des tonnes de fringues pour bébé, de matériel de puériculture et autres, m'a-t-il assuré. Curieuse, je l'ai donc suivi à Fos-sur-Mer.

_ "Mais c'est immense! Je crois que je suis perdue..."

Nous étions à peine dans la deuxième allée mais c'était un tel bordel que déjà je ne savais plus d'où on arrivait et où trouver la voiture.

_ "C'est rien à côté de celles de Marseille."

Ok, bon. Relax, je me colle à mon père pour ne pas me perdre et c'est tout.

Ma maman gardait la biscotte à la maison qui, de toute façon, dormait vu qu'il était encore tôt.

On a repéré un transat Soft Relax de Chicco tout neuf, avec son emballage d'origine, vendu à 20 euros par une nana qui l'avait offert à sa fille qui ne s'en était pas servi. Mes yeux ont fait des petites étincelles, surtout que la veille j'avais regardé avec maman les modèles de transat bébé que proposait Aubert et que les prix nous avaient fait renoncer avec le fatal soupir "on va réfléchir".

N'empêche que j'ai pris sur moi pour ne pas l'acheter tout de suite.

Du coup, on a continué notre tour et j'ai repéré une montagne de petits vêtements.

Non mais... une vraie montagne, quoi.

Genre je me suis mise à genoux et j'ai commencé à tout retourner en enfonçant mes bras dedans jusqu'au coude, comme si j'étais à Koh Lanta et que ma survie dépendait de ma capacité à remuer une meule de mini bodies... Et j'ai gentiment commencé à faire une pile des trucs qui me plaisaient et que je voulais acheter.

Pendant ce temps-là, mon père a continué sa balade. Il est revenu quand j'ai été à plier mon vingt-deuxième petit vêtement, ce qui me faisait une pile dérisoire à côté de celle d'origine.

_ "C'est bon, t'as ton bonheur?

_ Oui, je vais prendre tout ça.

_ Combien vous le faites? a-t-il demandé au gars. Cinq euros, ça vous va?"

Le gars a paru gêné un instant, j'ai cru qu'il allait refuser. Il faut dire que c'est sacrément bradé, un prix pareil.

_ "Cinq euros...? Ben... prenez votre temps, hein. Vous pouvez en prendre plus pour ce prix-là."

J'ai dû avoir l'air hyper choqué parce qu'il a vite vite ajouté:

_ "Bon, même, vous emmenez tout pour cinq euros. Ok? ça vous va?"

Euh... Cinq euros pour... la montagne???

_ "Ok, d'accord! a conclu mon père."

Et il a commencé à remplir nos deux sacs de courses.

Qui n'ont évidemment pas suffi, du coup le gars nous en a donné deux autres. On a bourré tout ça pour que ça ne déborde pas trop.

J'ai encore chiné des pyjamas roses trop mimi en 12 mois pour ma crevette à une autre étale un peu plus loin et nous sommes repassés chercher le transat Chicco tout neuf avant de rentrer.

 

Arrivée chez moi, j'ai entendu ma mère s'estomaquer devant la quantité de trucs. J'ai profité que mon bébé dormait encore pour faire du super tri entre les trucs irrécupérables à mettre aux chiffons, les trucs trop petits mais que je peux donner, les trucs que je n'aime pas mais qui sont en bon état et les trucs pour Amélia. Le tout classé par âge.

J'en ai eu pour une heure...

 

Comme la semaine dernière j'ai eu des nouvelles de Binôme (surnom donné à Marine qui était mon binôme de TP en prépa) qui m'apprenait après facilement 4 ans sans nouvelles qu'elle était casée et enceinte de 6 mois d'un futur petit Maël, je lui ai préparé un colis de vêtements bébé de 1 mois à 2 ans environ. Et quand je dis colis, je dis énorme carton (du type carton de déménagement que j'ai piqué à ma mère)!

Et le reste des trucs que je ne voulais pas garder pour Amélia (par exemple parce que ça fait trop garçon ou parce que je n'aime pas la couleur), j'en ai fait des lots de 5 à 10 pièces, c'est selon, et je viens de passer des annonces sur ebay. Si ça part, je récupère par dix la mise de départ et en plus j'en ai gardé pour moi et acheté pour Binôme. Et si ça ne part pas... bah, sincèrement, on ne peut pas dire qu'on a été volé, hein! Attendez, y a même des Winny l'ourson!

 

Voilà comment je suis devenue contre-bandière de vêtements bébé.

 

Sinon aujourd'hui c'est aussi l'anniversaire de Mathilde.

Bon anniversaire ma Didi !

Publié dans vie de maman

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Les anglais vont débarquer ailleurs

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Bon, vous l'aurez compris en lisant ce blog, j'allaite mon bébé et je suis plutôt pro-allaitement de façon générale.

J'en profite pour nuancer la chose. Je considère qu'allaiter est ce qu'il y a de meilleur pour un bébé et c'est le choix que j'ai fait, en tant que maman, pour mon enfant. Mais ce n'est pas pour cela que j'ai pour vocation d'imposer mes idées aux autres et si une maman ne souhaite pas allaiter et fait le choix de donner des biberons de lait en poudre, c'est elle que ça regarde et je ne me permettrai pas d'ingérence.

En toute honnêteté, je pense qu'il vaut mieux être à l'aise dans son choix de donner le biberon que de donner le sein avec dégoût et de se forcer juste "parce que c'est mieux".

 

Pourtant, rien ne m'empêche de donner quelques petits avantages concrets en exemple sur ce blog, histoire de donner un maximum d'infos aux futures mamans qui hésitent, eh eh!

 

Futures mamans, pendant neuf mois, c'est le bonheur, le paradis, que dis-je, le nirvana: vous n'avez plus vos règles! Oui, vos règles, ces horreurs qui, une fois par mois depuis la puberté, vous feraient presque regretter d'être une nana et maudire vos mamans de ne pas avoir eu un petit mec! Hein que c'était bien, de ne pas les avoir pendant tous ces mois de fabrication de bébé?

Et si je vous disais que ça peut continuer, futures victimes de la progéniture à venir?

 

Mesdames, je vais vous parler technique. Pour faire du lait avec vos mamelles, il faut produire de la prolactine, qui est une hormone sympa. La prolactine est ton amie. La prolactine empêche les autres hormones habituelles d'être produites comme d'habitude avant que bébé s'installe dans votre utérus. Du coup, il n'y a pas de retour en cycle.

Pas d'ovulation, donc une contraception naturelle (pas garantie à 100%, hein, donc attention quand même).

Pas de règles.

 

Attendez, je la refais.

Si tu allaites, tu n'as pas de règles!! 

 

Oui, vous avez bien entendu! C'est complètement normal, vous donnez du lait chaud à vos bébés goulus et vous faites des méga économies en serviettes hygiéniques en plus d'en faire en Blédilait ou en Galia! et ça peut durer jusqu'à 8 ou 9 mois...

Avouez que ça, c'est l'argument qui tue, hein.

 

Ce qui, en gros, veut dire que depuis presque 4 mois que j'allaite la marmotte, j'ai pas vu les anglais débarquer, et ça ne me manque pas du tout...

Publié dans vie de maman

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Le bébé garou

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Le 10 novembre, mon bébé a super mal dormi.

Dire que depuis ma sortie de la maternité j'avais de vraies nuits, avec des plages de 5h de sommeil (oui, je sais, il n'y a que des parents pour trouver que c'est bien de dormir 5h!). Une seule tétée par nuit, rarement deux. Bref, elle dormait.

 

Le 10 novembre elle a eu un mal fou à s'endormir.

Elle s'est révéillée toutes les 3 heures. Elle a pris facilement 4 tétées.

Le cauchemar.

Je ne vous dis pas les cernes super tendance garantie sans trucage que j'ai portées toute la journée!

 

Après avoir vérifié, j'ai compris. En fait, j'ai un bébé garou!

Le 10 novembre, c'était la pleine lune...

 

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Le pingouin

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Caro a offert à Amélia vi la liste de naissance un doudou pingouin trop mimi.

Aujourd'hui, j'ai découvert que les pingouins peuvent se noyer...

... dans la bave...

... et qu'ils sont comestibles...

 

Ma petite merveille se serve même de sa petite aile en peluche pour faire ses dents en le mastiquant.

Sincèrement, est-ce qu'il y a une seule chose au monde qui ne soit pas mâchonnable par un bébé en pleine poussée dentaire?!

 

Après la mention "waterproof" sur vos mascaras, la mention "bébé proof" sur le reste de vos affaires...

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Couardise

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Lundi 21 novembre.

Chez le psy.

_ "Vous pensez qu'il s'agit d'un complexe d'infériorité?

_ Oui.

_ Qu'est-ce qui vous fait dire ça?

_ Sa façon de se dénigrer, de toujours dire qu'il est stupide ou qu'il n'arrivera à rien... Son comportement, ses choix... J'ai l'impression qu'il se condamne à l'échec parce qu'il croit qu'il ne peut pas réussir. Notamment sentimentalement.

_ Et d'où ça viendrait?

_ Je ne sais pas, je ne le connais pas assez pour répondre. Peut-être de son échec sur le plan scolaire, pour commencer. Son travail, aussi. Il est à l'armée mais peu gradé, alors il est sous les ordres des autres. On est dans une relation hiérarchique d'infériorité, là aussi.

_ Et sentimentalement, alors?

_ Une rupture avec une certaine Caroline qu'il aurait mal vécu. Mais je m'avance. En vérité, je n'en sais pas assez.

_ Et vous pensez qu'il se condamne à l'échec et que c'est pour ça qu'il est parti?

_ Je ne dis pas que c'est l'explication miracle, mais il se peut que ça y est joué un peu. Cette façon de clamer qu'il est libertin, de changer de fille quand ça lui chante, de ne pas s'engager, c'est une façon de ne pas s'engager, de fuir l'engagement. En fait, c'est même une façon de dire "je ne me sens pas à la hauteur alors je crée des situations que je maîtrise facilement".

_ Le raisonnement n'est pas idiot. Vous le resentiez comme ça, à l'époque?

_ Bien-sûr que non. Il a toujours fait en sorte que je ne puisse rien voir de lui et certainement pas ses faiblesses... et moi, je pensais que le temps et la patience me permettrait de lui prouver que je méritais assez sa confiance pour qu'il finisse par... s'ouvrir à moi.

_ Qui a demandé le divorce?

_ Administrativement?

_ Oui.

_ C'est moi.

_ Pourquoi vous?

_ Parce que si j'attends qu'il le fasse, nous serons toujours mariés dans 20 ans. C'est le genre d'homme qui déclare en février ses impôts du mois de juin de l'année précédente... J'avais également dû m'occuper de la séparation légale..."

Je pousse un gros soupir.

_ "C'est intéressant, vous ne trouvez pas?

_ Quoi donc?

_ Il vous quitte, mais il vous laisse tout faire.

_ Intéressant n'est pas le mot que j'aurais choisi... Plutôt... lourdingue, pour rester polie.

_ Il vous demande, en quelque sorte, d'être actrice de cette rupture. C'est vous qui allez jusqu'au divorce, pas lui. C'est vous qui poussez à la séparation, pas lui.

_ C'est ce qu'il voulait...!

_ Oui, mais il n'a rien fait pour. Il subit. Il veut subir.

_ Comme... une victime?

_ Vous ne trouvez pas qu'il y a un peu de ça?"

Je hoche la tête après réflexion.

_ "Alors ça peut expliquer qu'il le croit.

_ Croire quoi?

_ Qu'il est ma victime. Il est allé dire à ses parents, enfin sa mère surtout, qu'il était victime de mes manipulations, que je l'ai épousé pour des raisons d'argent, que j'ai menti... enfin, des choses qui n'ont pas de sens quand on regarde les faits...!"

Je prends quelques secondes pour moi.

_ "C'est comme s'il avait peur de divorcer, maintenant. Je ne serais pas si convaincue que c'est ce qu'il souhaite, je croirais qu'il fait tout pour l'éviter. Un report d'audience...! Alors qu'il sait depuis mars que nous allons divorcer sur Gap...! Si ce n'est pas de la mauvaise volonté, ça!

_ Qu'est-ce que ça lui a apporté, de se marier?

_ Ce que je pense maintenant?"

Il opine du chef.

_ "C'était une forme de... promotion sociale. Il est passé du statut de libertin qui fait la fête et qui ne se soucie de rien à celui d'homme marié, rangé, bientôt père de famille. Je crois que son complexe d'infériorité joue là-dessus aussi. Il avait besoin que je sois un faire-valoir, que je lui donne cette image-là pour... impressionner les autres peut-être... ou bien c'est une question d'estime de soi... Regardez, je peux me trouver une étudiante qui a fait l'université, je peux intéresser des gens cultivés, je peux fonder une famille moi aussi... Probablement que ça n'a pas tout fait, mais c'est intervenu.

_ Vous ne pensez pas qu'il était sincère?

_ Plus le temps passe et plus j'ai la conviction que non. Que tout était faux, du début à la fin, qu'il n'a fait que mentir... Et c'est vraiment dommage, parce que je veux vraiment me souvenir de cette histoire comme... quelque chose d'authentique qui a pris fin, simplement. Malheureusement, j'ai peur que ce soit me leurrer."

Je secoue la tête en regardant dans le vague.

_ "Je ne savais pas qu'on pouvait faire semblant au point de faire un bébé et de passer devant le maire. Il me disait que si je le quittais, que si j'emmenais ses enfants loin de lui, il me suivrait au bout du monde et me retrouverait où que je me cache. Il m'avait assuré que jamais il ne me laisserait le quitter... J'y ai cru.

_ Et aujourd'hui, il vous laisse divorcer pour ne pas le faire mais en vous y obligeant, quelque part.

_ Il n'a jamais pensé ce qu'il a dit... Il est complètement inconséquent.

_ Mais ça pose aussi la question du sens, là. Quel sens il met sur ses actes. On parle d'un enfant, on parle de votre vie, de vos études, on parle d'un mariage. Comment vous voyez le mariage, vous?

_ Comme quelque chose de sérieux. Si on ne veut pas s'engager pour la vie, on ne se marie pas, on vit en couple, en concubinage. On ne se marie pas...! Il a une amie qui s'appelle Elodie. Elle s'est mariée et a divorcé deux ans plus tard, quelque chose comme ça. Quand il m'a raconté ça, il m'a dit que nous, jamais nous ne divorcerions comme elle. Qu'un mariage c'était pour de vrai, qu'on n'allait pas faire comme tous ces couples qui se marient pour essayer avant de se quitter... Il a dit ce que je voulais entendre, alors j'ai marché, forcément."

 

Explications.

Jeudi 17 novembre, nous étions convoqués devant le Juge des Affaires familiales pour une "conciliation" (c'est la première étape du divorce, le juge nous demande s'il n'y a pas moyen d'arranger les choses, si on est sûr de vouloir divorcer, tout ça). Sébastien a reçu un recommandé pour l'en avertir. Il n'est jamais allé le chercher.

Nous avons dû faire parvenir à monsieur la convocation par voie d'huissier...!

La date était fixée depuis plus d'un mois, j'avais pris mes dispositions.

Mardi 15 au soir, j'ai reçu un coup de fil de mon avocat qu'il m'annonçait qu'il y avait un report d'audience. Sébastien, au dernier moment, a pris un avocat (le premier qui sort quand on fait une recherche, ça a dû lui prendre une minute pour taper ça sur google mais il ne pouvait pas du tout le faire avant, visiblement), et l'avocat en question avait besoin de temps pour se mettre au courant du dossier.

Il faut dire que Sébastien savait depuis mars, notre séparation devant le Juge de Paix de Tournai, que nous divorcerions à Gap. Donc depuis mars, il n'avait pas assez de temps pour prendre un avocat, c'est allé trop vite pour lui...!

...

Sincèrement, comme j'ai dit au psy, je ne serais pas aussi convaincue de son envie de divorcer, je pourrais penser qu'il a peur et qu'il l'a fait exprès pour retarder l'inéluctable...!

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Les faire-parts

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

carte laure - faire part fille

 

Caroline a enfin reçu le faire-part qui lui était adressé, je pense qu'on peut donc vous dévoiler la tête du petit carton magique qui a été dessiné par Fabio De Sa tout exprès pour Amélia.

En fait, il faut que je vous dise: nous avions deux versions, une "fille" et une "garçon", puisqu'on ne savait pas si c'était une crevette ou un homard...

Il faut imaginer ce faire-part plié en deux selon la ligne rose, avec à l'intérieur le texte suivant:

 

Une petite lionne a pointé sa crinière dans les Hautes-Alpes

Amélia Eilis Céüze

3,460 kilos 59 cm et toutes ses griffes

a poussé son premier rugissement le 29 juillet 2011.

 

Le thème que Fabio a suivi est celui de la "petite graine de vie" et je trouve cela simplement génial!

Publié dans vie de maman

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