Devinette
Qui est assez blonde et tordue dans sa tête pour taper dans google mon nom et mon prénom afin de voir ce qu'il en sortirait? Qui, à l'issue de cette recherche, tombe sur ce blog, le lit en diagonal et décide d'en imprimer (histoire de pourrir un peu plus la planète avec des impressions inutiles) des extraits choisis pour ensuite me convoquer à la direction de l'école dans l'espoir d'assouvir une basse vengeance pourrie à mon encontre? et qui espère en plus obtenir l'appui de Quentin (on a bien ri!)?
Qui, dans sa sélection, omet de voir tous les articles qui ont précédé le mois de mars, plein d'entrain, d'espoir, de motivation, pour s'estimer insultée dans deux pauvres articles coup-de-gueule qui ne rapportent que les faits de ces jours-là? Qui, finalement, m'en veut de mettre en lumière ses agissements merdiques au sein d'une école qu'elle proclame mener rondement? Et se sent menacée par une quinzaine de lecteurs français quotidiens, qui tous se contre-fichent d'elle, au point d'aller faire tourner ce blog et d'être elle-même l'investigatrice de son malheur?
Arf, depuis que cette personne (je ne vous dis pas qui, sinon la devinette tombe à l'eau) s'agite à venir lire et relire ce blog, l'imprimer, le transmettre, le calomnier et j'en passe, j'ai des lecteurs qui affluent par vague.
Curieux, non?
Cela me rappelle un peu Séb, en fait.
Je précise que cette personne m'accuse de "salir" le nom de l'école... que je n'ai jamais cité (je viens de vérifier, avec Quentin, depuis novembre, pas une fois je ne donne le nom de l'école). Hum.
Comme cette école n'a d'ailleurs pas de site internet et n'a aucune visibilité sur la toile, quiconque lit ce blog et est pris d'une envie de recherche concernant l'établissement fait chou-blanc - je viens d'essayer... Alors la réputation internationale de l'école...?
Evidemment, quand on est à Nouakchott et du milieu, on peut deviner. Eventuellement. Pour peu qu'on tombe sur le blog (sachant que le nom de l'école n'y apparait pas), qu'on ait envie ou la patience de le lire, qu'on ait en somme rien d'autre à faire de ces journées...
Mais ce que pense la population "scolaire" de Nouakchott de l'établissement en question n'a rien à voir avec moi; ils ont tous déjà une idée très précise au sujet de la personne à deviner, elle est connue partout en ville. Elle-même me soutient du haut de toute sa bêtise que cette ville est comme "une famille où tout se sait": oui oui, j'ai bien vu et surtout bien entendu en 6 mois sur place, tout le monde connait notre personne-mystère et c'est loin d'être en bien. Non seulement, elle donne une image affligeante de l'école mais en plus, des parents d'élèves m'ont encore dit récemment qu'ils préféraient enlever leurs enfants de l'établissement que de la revoir.
Bon.
De cela je ne suis pas responsable non plus. Cette personne est en place depuis deux années scolaires, les gens ont eu le temps de voir ce qu'elle valait.
Mais trop heureuse d'avoir trouvé un bouc-émissaire, j'ai donc été pris entre quatre yeux pour m'entendre dire que mon comportement était indigne de l'école, blablabla.
En fait, notre personne à trouver est une personne qui n'est responsable de rien. Elle n'est coupable de rien, JAMAIS. S'il y a un problème, elle dira devant les parents et les profs que c'est la direction générale; pour le même problème, elle dira à la direction générale que ce sont les élèves indisciplinés, les profs râleurs et/ou les parents démissionnaires... Bref. C'est toujours quelqu'un d'autre.
C'est d'ailleurs ce discours-là qu'elle m'a tenu à son retour de congé: "Imagine-toi dans quelle situation je suis! La DG exige de moi des choses intenables, les profs me râlent dessus, il faut que je fasse plaisir à tout le monde tout en étant au milieu; finalement, c'est un travail très fastidieux!"
Hum hum.
Personne-mystère qui aujourd'hui aux petites heures du matin n'avait rien de mieux à faire (ni son boulot, ni s'occuper de sa famille) que d'aller "dénoncer" le contenu de mes articles comme étant dangereux pour moi et l'école et insultant envers elle; ce, près de 12h après que je prenne la peine, par bonté d'âme, de modifier dans chaque article les éventuelles acceptions de son prénom et de celui de son fidèle collègue à l'efficacité débordante, et que je change certains contenus pour les adoucir. Autant dire, encore une action d'une grande efficacité de la part de notre bonne inconnue.
Cela dit, il aurait suffi que les choses se déroulent comme suit:
_ "Laura, nous avons constaté qu'au cours de ton contrat, des choses t'ont contrarié dans l'établissement et sa gestion. Etant donnée la nature de ces choses, nous comprenons. Toutefois, nous avons trouvé ton blog et nous souhaiterions, s'il te plait, que tu effaces les articles suivants: blablablabla, car nous craignons qu'ils puissent avoir des conséquences négatives."
Sur ce, j'aurais répondu oui, je comprends; j'aurais présenté des excuses, même. Et puis tout serait clos.
Non.
Au lieu de cela, elle a préféré jouer sa petite manipulatrice qui tient son procès public, a tenté d'y mêler Quentin, m'a insulté ouvertement et a soutenu des menaces envers Amélia et moi-même (car c'était bien là le but de son petit jeu: m'amener à me trouver en position de faiblesse, où on me menacerait de mort avant de menacer même de s'en prendre à ma fille et ma famille). Ah, elle est belle, notre personne-mystère.
Je me demande comment, quand en juillet, douillettement installée en France, je réfléchirai à ce que les choses sont devenues ici, elle réagirait si je me trouvais dans l'envie d'écrire bien davantage sur elle que je ne l'ai fait jusque là. Car on notera, pour peu qu'on ait un cerveau fonctionnel, que je n'ai écrit d'elle que les aspects les plus horripilants de sa façon de travailler à travers quelques brèves et trop peu nombreuses anecdotes; le côté professionnel, donc.
Qu'arriverait-il donc si le mois prochain j'étais prise d'un élan de révélation, déblatérant sur elle toutes les confidences qu'on a pu m'en faire en son absence, concernant ses finances, sa famille, sa relation de couple, ses relations de travail, ses impairs, ses mensonges et j'en passe? Si je décidai de donner son nom en entier, de faire traduire mes articles en italien, de les faire lire par toute l'Europe? de prévenir pôle emploi international de la véritable teneur des offres qu'elle y publie et de la véritable qualité de travail qui attend les éventuels postulants?
Que se passerait-il, finalement, si je décidai d'entrer en guerre contre notre personne-mystère, si vexée de se voir dépeinte telle qu'elle est vraiment? Le nez devant sa mythomanie galopante et ses pirouettes qui n'éblouissent plus personne mais qui exaspèrent des élèves aux parents en passant par les professeurs?
Quentin et moi avons bien ri hier soir en repassant à toutes les âneries qu'elle avait pu sortir.
Nos voisins hésiteraient à porter plainte contre nous pour nos engueulades nocturnes? Quentin n'élève jamais la voix, jamais! Et la nuit, il dort comme un loire!
Je me suis fâchée avec mes précédents collègues de travail? Mais j'ai d'excellentes relations avec Betty, qui m'a fait bosser pas moins de 3 fois pour des contrats très courts mais m'assurant toujours que dès qu'elle aurait besoin, elle penserait à moi. Et avant cela, je n'ai pas "bossé", j'étais étudiante! Mon stage à Oufa en Russie reste l'un de mes meilleurs souvenirs et quand je croisai Guzel à Antibes l'été dernier, nous évoquions la possibilité que j'y retourne pour travailler, cette fois non pas en tant que stagiaire, mais que professeur.
Où diable est-elle donc allée chercher cela?
Et le reste?
Où a-t-elle pêché que je m'étais disputée avec Quentin parce qu'il ne me demandait pas en mariage?
J'ai le droit, quand même, de vous dire, sur ce blog, que je rêve d'une jolie bague tout en vous confiant que je doute que ce soit le moment, que j'ai peur de précipiter les choses. Non? Jamais je ne me suis disputée avec lui à ce sujet.
Et de soutenir que je m'épuise à déclarer partout que Quentin n'est pas le père d'Amélia? What the fuck?
Ce n'est pas son géniteur, c'est vrai, mais c'est bien son père! Et je ne me cache pas du fait que les choses soient ce qu'elles sont, c'est notre histoire, celle d'Amélia. De là à dire que je le déclare à tout va? Les collègues que je fréquente ne l'ont appris que très récemment, au cours de discussions dans un cadre personnel, et une grande partie du reste de mes collègues ne le sait pas, ce qui m'indiffère au plus haut point.
Quant aux infos sur ce blog, peut-être devrait-elle, avant de les prendre pour argent comptant, y regarder à deux fois. Car parmi nombre de choses que je n'ai pas écrites ici, le fait que Quentin ait reconnu Amélia à la mairie est l'une de celles qui, selon moi, prouvent combien il est son "vrai" père, contrairement à ce que sa connerie sans borne semble concevoir.
En fait, plus j'y pense, moins je suis choquée de ses mensonges. J'ai juste envie d'en rire à gorge déployée tant c'est énorme et ridicule à fois.
Peut-elle être aussi ... pffff (y a-t-il un mot?)?
Alors pour cette personne-mystère, j'applaudis bien fort et je lui conseille de lâcher l'affaire si elle ne veut pas de vilaines surprises, elle aussi. Ecrire et s'exprimer, même quand cela ne plait pas à tout le monde, est un droit. On parle de liberté d'expression; il faut chercher dans le dictionnaire la définition si ça ne lui parle pas.