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Le site sympa du jour

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Comme une "bonne" nouvelle n'arrive jamais seule, j'ai eu ce matin dans ma boite aux lettres une enveloppe du PAPE, où la dame, super sympa, avait tant donné pour que je trouve une place en crèche.

Cette même dame m'envoie aujourd'hui un petit prospectus qui lui a fait penser à moi.

 

En fait, il s'agit d'une pub pour un site assez nouveau: www.louerpourbebe.fr

 

Allez donc y faire un tour, c'est un concept vraiment sympa et que j'encourage de tout coeur, qui en plus aide à gérer le budget, et j'ai bien l'intention de vous laisser à l'instant pour y recherche une table à langer...!

Faites tourner à vos copines mamans ou futures mamans, ça peut rendre service.

Publié dans troisième trimestre

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Le rendez-vous EDF

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

J'ai rappelé EDF.

Je l'aurais bien fait plus tôt dans la journée, mais Amélia a fait de l'adaptation à la crèche, puis voulu qu'on passe à la ludothèque et pour finir, à 12h30, arrivées à la maison, j'ai dû me lancer dans la cuisine pour que mini merveille mange quelque chose.

 

Il y a donc une heure environ, j'ai rappelé EDF. Je voulais leur signaler que ERDF ne m'avait toujours pas téléphoné avec leur fameux numéro privé invisible pour me donner mon rendez-vous, que je m'inquiétais et que j'attendais désespérément l'électricité dans mon appartement.

La nana m'a laissé en attente pendant plus de 20 minutes...

 

J'ai dépassé les 100 euros de hors forfait téléphonique ce mois-ci, encore une fois, grâce à EDF! Merci EDF.

 

Lorsque la nana m'a reprise au téléphone avec son fameux "merci d'avoir patienté", elle m'a alors fièrement annoncé qu'un rendez-vous était bien programmé pour moi, le 26 septembre entre 8h et 12h.

J'ai un peu beugué. Déjà, comment se fait-il qu'on ne prenne pas la peine de m'avertir de ce rendez-vous? et si je n'étais pas là, pas disponible? Pourquoi ne m'avait-on point téléphoné, depuis vendredi que j'attends cet appel?

 

Ensuite, j'ai réalisé qu'elle venait de dire "26 septembre".

VINGT-SIX SEPTEMBRE.

Dans deux semaines?? Pas avant?

Et... j'accouche théoriquement le 30 septembre, madame! Si bébé choisit de pointer le bout de son nez le 20 ou le 22 septembre, je fais quoi? Je rentre de la maternité sans eau chaude pour le laver? Sans lessiveuse pour ses couches lavables? Sans chauffe-biberon ni chauffage?!

 

_ "Ah ben oui, mais ils n'ont pas de place avant, les techniciens ne sont pas disponibles...

_ Je vous parle d'un accouchement et d'un nouveau-né! Vous ne pouvez pas le leur préciser? Leur demander un rendez-vous d'urgence?

_ Non, madame..."

J'ai envie de hurler.

 

Voyons le positif: j'ai un rendez-vous, le 26 septembre nous aurons enfin été raccordés et l'électricité arrivera enfin dans notre chez-nous. Qui l'eut cru? ...

Publié dans vie de maman

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Bientôt la crèche

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Ce matin, ma mini puce et moi avions rendez-vous à la crèche municipale, où la directrice, très aimable et accueillante, nous attendait pour discuter de la situation stressante dans laquelle je me trouve et me proposer une solution.

 

En effet, chers lecteurs, dans 20 jours maximum, bébé sortira de sa bulle. Quentin n'a toujours pas écrit de lettre à son employeur pour l'informer de son intention de prendre un congé paternité (11 jours), ni même un congé de naissance (3 jours).

La famille vit loin. Les amis... aussi (et j'avais pas top envie de confier ma fille à ceux de Quentin, de toute façon).

Nous ne connaissons pas grand monde dans le secteur puisque nous venons d'arriver.

 

Après avoir téléphoné à une bonne vingtaine d'assistantes maternelles, j'ai fini par obtenir une réponse d'une gentille dame, Audrey, qui a accepté de me rencontrer et qui est prête à prendre Amélia de nuit et/ou en week-end si besoin est, puisqu'un bébé ne prévoit pas vraiment ces choses-là quand il décide de pointer le bout de son nez.

Manque de chance, elle n'a pas d'agrément de nuit. Pour qu'une assistante maternelle puisse garder des enfants en soirée ou de nuit, elle doit avoir cet agrément, un peu spécial. Sur la commune, trois assistantes maternelles seulement ont ce fameux agrément, et le jour où j'ai pris mon courage à deux mains pour téléphoner, aucune d'entre elles n'ont répondu et j'ai appris la semaine dernière qu'une d'entre elles n'avait de toute façon pas de place.

Il me resterait bien à rappeler les deux autres jusqu'à ce qu'elles répondent ou que mort s'en suive, mais après avoir appelé 20 personnes différentes et cumulé un hors-forfait phénoménal sur mon portable (en grande partie grâce à EDF, d'ailleurs), bizarrement, l'envie m'en manque.

 

Cette Audrey est d'accord, elle m'a l'air gentille et elle garde un petit garçon du même âge qu'Amélia avec qui elle pourra jouer. Nous nous sommes donc reparlée, elle s'apprête à demander son agrément de nuit avec un courrier officiel en exposant la situation d'urgence à ceux qui le délivrent... Enfin une bonne nouvelle: j'ai parlé aux mêmes personnes - qui en fait travaillent à la PMI où j'ai emmené hier ma fille faire un rappel de vaccin d'hépatite A - et après leur avoir expliqué combien j'étais stressée à l'idée d'être à 20 jours d'un accouchement et de ne pas savoir comment faire en pleine nuit avec ma princesse si les contractions se déclenchent, ces personnes m'ont dit qu'ils allaient faire leur possible pour qu'Audrey ait son agrément de nuit.

 

Seul hic: la commission qui en décide se tiendra le 20 septembre.

Je n'ai qu'à croiser les doigts pour que bébé ne sorte pas avant.

 

De leur côté, les dames du PAPE - point accueil petite enfance - ont téléphoné pour prendre de mes nouvelles et quand je leur ai dit que malheureusement je n'avais aucune nouvelle des crèches malgré que je sois passée mettre un courrier dans leur boite aux lettres, elles m'ont proposé un nouveau rendez-vous.

Entre ce coup de fil et ce rendez-vous, la dame de la PAPE s'est démenée. J'en suis restée scotchée, car le jour de notre rendez-vous, elle m'annonçait que j'aurais une place en crèche pour Amélia.

 

Evidemment, cette place en crèche ne résout pas le problème de la nuit ou des week-ends, donc je reste dans l'espoir que bébé ne sorte pas n'importe quand, du moins pas avant le 20 septembre.

 

Cependant, savoir qu'Amélia sera dans une structure d'accueil en collectivité, prête à jouer avec plein d'autres enfants, nourrie comme il faut le midi par des repas soigneusement préparés par une nutritionniste, reposée aux heures de sieste sous la surveillance d'adultes, stimulée par des activités variées et pédagogiques et entourée à tout moment, tout ça me rassure beaucoup.

Quentin n'a toujours pas posé son congé, j'ai du mal à voir comment il compte s'occuper d'elle en journée. Par miracle, les heures d'ouverture de la crèche correspondent à ses heures de travail, il n'aura donc qu'à la déposer le matin et la récupérer le soir... Quand à d'éventuels problèmes qui pourraient survenir en soirée ou les nuits, quand Amélia sera avec lui, j'ai toujours le joker assistante maternelle.

 

J'ai donc rencontré la directrice aujourd'hui. Nous avons discuté, plaisanté un peu, et visité les locaux de la crèche. Avec une capacité d'accueil de maximum 15 petits bouts, c'est assez cocoon et bien équipé. Les nanas ont l'air adorables, et nous y retournons demain pour une première adaptation: une heure avec maman, une heure sans maman.

Deux heures de jeux avec les copains de la crèche, en somme, pour une matinée bien remplie.

 

Ensuite, par petites touches, Amélia y retournera jusqu'à l'accouchement, où elle fera alors la semaine entière en temps plein pour me permettre d'accoucher, de séjourner à l'hôpital et d'en rentrer plus tranquillement.

Une fois cette immense étape franchie, elle continuera à aller à la crèche de façon occasionnelle, par exemple pour que maman rééduque son périnée ou voit un docteur, une heure par ci, une heure par là.

 

Soulagement, grande victoire... nous avons donc un mode de garde, un stress en moins pour maman!

 

J'attends juste que les techniciens d'ERDF nous rappellent un jour, avec leur fameux numéro caché. Je n'ai toujours pas d'électricité...

Publié dans troisième trimestre

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C'est beau les enfants

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Depuis que mini princesse parle, j'ai de quoi rire tous les jours. Entre les mots mal prononcés, les utilisations de vocable mal à propos et les associations d'idées incongrues, les enfants sont une source d'émerveillement permanente à l'intelligence aussi vive qu'épatante. J'ai décidé de vous rapporter ici quelques anecdotes de ces dernières semaines.

 

L'anecdote du doudou.


Cette semaine, m'apercevant que je n'avais toujours pas fait mon sac pour la maternité, qui doit être prêt "au cas où" dès à présent, j'ai décidé de trier et laver les vêtements taille 0 et 1 mois pour le futur bébé. Amélia m'a aidé à faire la lessive, en jetant dans le tambour tous les petits vêtements que je lui passais, puis en versant avec une infinie précaution le bouchon de lessive liquide que je lui ai donné.

Ma maman m'avait offert un doudou marionnette en forme de lapin, aux oreilles super longues et ultra douces, de la marque Doudou et compagnie quand je suis rentrée de Mauritanie, "pour le bébé", m'avait-elle dit.

Evidemment, ce doudou tout neuf et adorable avait immédiatement été caché de mademoiselle la terreur des doudous, qui les collectionne carrément.

 

Non mais vraiment.

J'avais entendu dire que perdre un doudou était le pire des drames, qu'un bébé s'attachait à un seul et unique doudou qui devenait un objet magique et terrifiant dont il fallait à tout prix prendre soin... Ma fille n'en a pas moins de sept dans son lit, elle adopte tous ceux qu'elle croise, que ce soit un doudou perdu dans la rue ou dans un magasin, et va même voler sans scrupule les doudous délaissés par les autres enfants dans les poussettes du parc...! Aucun doudou n'est négligé, ils ont tous le droit de finir sous son nez tandis qu'elle prend son petit pouce en faisant ses grands yeux de biche.

 

Autant vous dire, donc, que je me doutais que ce nouveau doudou rencontrerait du succès auprès de mademoiselle l'adopteuse de doudou à la chaine. Il était par conséquent caché et introuvable.

Jusqu'à ce fameux jour de lessive où j'ai décidé de le mettre dans la machine pour qu'il soit propre et sente bon pour l'arrivée de bébé...

 

Sitôt étendu pour sécher, le doudou a été repéré et subtilisé par une petite tornade blonde à bouclettes.

 

Dès que je m'en suis aperçue, j'ai décidé d'expliquer les choses à Amélia.

_ "Mon petit coeur, viens me voir..."

Elle s'est approchée un peu méfiante, le pouce dans la bouche et le nouveau doudou déjà collé à son nez.

_ "Tu sais, ce doudou, c'est pour le bébé. C'est le doudou du bébé que maman a dans le ventre."

Elle a avisé mon ventre sans lâcher le doudou.

_ "Le bébé est très gentil. Il a dit que tu avais le droit de garder le doudou cette nuit, il veut bien te le prêter. C'est gentil, hein?"

Elle a hoché la tête.

_ "Mais après, tu lui rendras, d'accord? Quand tu auras fini de faire ton dodo, tu rendras le doudou au bébé.

_ D'accord."

Et elle a passé la journée et la nuit avec le doudou lapin.

 

Le lendemain matin, elle est venue me faire un câlin dans le lit au réveil avec ce même doudou, qu'elle appelait désormais "doudou bébé". Quand je lui ai demandé si elle avait bien dormi avec le doudou du bébé, attirant donc son attention sur ce doudou qu'elle gardait toujours, elle m'a dit oui, puis l'a posé sur mon ventre.

_ "Doudou bébé? a-t-elle demandé.

_ Oui, c'est le doudou pour le bébé. Tu lui rends?

_ Oui.

_ Oh, comme tu es gentille!"

Et hop, elle est sortie du lit, décidée à dévorer un petit-déjeuner. Elle avait rendu le doudou du bébé au bébé.

J'adore...!

 

L'anedocte des fesses qui puent...

 

L'autre soir, Amélia se jette sur moi pour me faire un câlin, enserre mes jambes de ses petits bras et colle sa figure contre mon entre-jambe.

Bon, c'est sa hauteur de liliputienne qui veut ça, hein.

 

D'un coup, elle s'écarte de moi, montre mon bas ventre de son petit doigt et me sort:

_ "Fesse pas bon, pas bon!"

Puis secoue sa main devant son nez, comme je fais lorsqu'on passe à côté d'une poubelle et que l'odeur désagréable nous dérange.

_ "Les fesses de maman sentent pas bon? je m'étonne.

_ Oui."

Et elle s'en va.

 

Je l'aime, ma princesse... Elle me fait trop rire!

 

L'anecdote de la robe.

 

La semaine passée, j'ai mis une robe longue de chez Sud Express que j'avais déjà depuis un moment et que j'ai ressorti des cartons de déménagement. J'arrange les plis et le décolleté puis je me tourne vers ma fille qui me regarde béatement depuis le début.

_ "Maman belle! s'écrie-t-elle d'un coup."

J'en suis restée tellement gaga que je lui ai fait un gros câlin plein de bisous.

_ "Roh, c'est gentiiiiil! C'est toi la plus belle, tu sais!"

Je suis tellement fière de mon petit monstre adoré!

Publié dans troisième trimestre

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Bébé numéro deux continue sa vie aquatique...

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

... et cela à mon grand désespoir...

 

C'est vrai, quoi. A trois semaines de la date prévue par les docteurs, il pourrait être un peu pressé, un peu précoce, un peu... dehors. Vite...!! J'ai mal partout et je suis fatiguée, j'aimerais beaucoup qu'il sorte pour ne plus avoir cette énorme protubérance ventrale qui m'empêche de rentrer dans des vêtements d'être humain normal...!

 

Mais non, il n'a pas l'air pressé du tout. Il est bien, là, en mode "j'ai la tête en bas et je bulle"...

 

Ce matin, rendez-vous du neuvième mois avec le gynécologue congolais super sympa.

Une première pour moi, car je vous rappelle que pour Amélia, je n'ai pas pu avoir cette ultime consultation, passant à Paris mes examens de M1.

 

Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre. J'avais fait les prise de sang, analyse d'urine et prélèvement vaginal qu'on m'avait prescrits lors de la consultation du 8ème mois; j'avais donc mon dossier au fond du sac à main, prête à tout.

 

J'arrive à l'heure à l'hôpital de Givors. L'hôpital est ouvert mais... étrangement vide. Personne à l'accueil, personne à l'enregistrement, les salles d'attente sont vides, voire fermées à clé, les couloirs sont déserts...

Je me sens dans un remake de film d'horreur, où la victime, perdue dans les couloirs des urgences, se retrouve aspergée de sang avec que le serial killer ne s'en prenne à elle.

 

Me promenant à demi au hasard des couloirs, je finis par croiser une dame au ventre plus gros que moi. Je lui souris, mode "on fait partie du même club des grosses".

_ "C'est ici? je demande sans préciser.

_ Oui, il vient de passer... il y a trente minutes!"

Pas besoin de préciser, elle parle du gynécologue. Elle m'a comprise, je suis donc au bon endroit. Logique.

 

Je m'installe et j'attends. Nous faisons un brin de causette jusqu'à ce que son tour arrive.

Puis, alors que je me retrouve seule à attendre, un troisième gros ventre apparait pour un rendez-vous avec le même docteur.

_ "Vous passiez à quelle heure? demande-t-elle, inquiète.

_ A midi."

Elle regarde sa montre. Il est plus de midi et demi.

_ "Oh, ça va, il n'a pas tellement de retard..."

La relativité d'Einstein au pays des femmes enceintes, ou la preuve par l'exemple...

 

Mon tour arrive. Je lui confie mes résultats d'analyse en m'installant, il pianote sur son ordinateur pour mettre mon dossier à jour, semble satisfait des chiffres qu'il lit puis m'invite à me déshabiller pour m'installer sur la table de consultation.

Je lui fais remarquer que le gel est un peu froid quand il asperge mon ventre de ce truc gluant avant de commencer une échographie. Rapide, cette écho, mais je ne m'y attends pas du tout, alors je l'ai d'autant plus appréciée.

On a regardé la tête, le ventre et les jambes de bébé, juste le temps de les mesurer.

 

_ "Bon. D'après les calculs de l'appareil, il fait environ 3,100 kilos.

_ Oh, ça va! réponds-je, soulagée. C'est moins pire que je ne pensais.

_ Il a encore trois semaines, il va grossir.

_ Oui, mais il pourrait être déjà à 4,5 kilos, alors je relativise!"

En jetant un coup d'oeil aux dimensions de son crâne, j'ajoute:

_ "Et son énorme tête va passer, hein?

_ Elle est dans les normes, pas énorme, corrige-t-il en faisant de l'humour. Tout va très bien. Et puis, on trouve les ressources, c'est dans vos moyens. Vous êtes une femme."

Ouais, je sais, j'envisage une lettre de réclamation au boulet responsable de la distribution des karmas...!

 

Il a ensuite vérifié le col, qui est toujours bien fermé, et il a rajouté un petit commentaire du genre:

_ "Ah ben, en tout cas, on sent bien la tête en bas, là. Il est bien positionné, avec le col postérieur, et déjà engagé dans le bassin.

_ Oui, la sage-femme a dit ça aussi le mois dernier, grommelé-je.

_ Si la tête est déjà dedans, c'est qu'elle y passe, note-t-il."

Un peu rassurée, je retourne m'habiller avant de lui poser un flot de questions sur l'accouchement, lui demande confirmation que je pourrai tenter une voie basse, que je pourrai passer la majeure partie du travail de façon physiologique, etc.

_ "Nous pouvons installer des tapis par terre dans la salle d'accouchement classique, et il y a le ballon. Le monitoring est sans fil, vous pourrez marcher dans la pièce, faire des exercices, tout ce que vous voulez, pas de problème!

_ J'ai bien lu le papier d'information que vous m'aviez donné la dernière fois. J'ai lu le mot terrifiant de... hystérectomie.

_ Oui, euh... alors on est obligé de le mettre dans ce genre de fiches d'information, car ça arrive. Mais c'est extrêmement rare. Prenez-le comme une liste de tout ce qu'il est possible de voir, mais pas de ce qui vous arrivera.

_ Vous voulez bien me dire que vous en avez jamais fait et que ça ne m'arrivera pas?

_ Euh... j'en ai déjà fait, mais...

_ Non mais juste pour que je l'entende. C'est psychologique."

Il me regarde et éclate de rire.

_ "Tout ira très bien. Ne vous inquiétez pas trop.

_ Vous pensez que c'est possible de voir la salle d'accouchement avant le jour j? Histoire que je ne sois pas stressée par le côté inconnu du lieu quand je viendrai accoucher...?

_ Oui, bien-sûr. Je vais immédiatement voir avec une sage-femme pour vous faire visiter."

Ce qu'il a fait.

 

J'ai donc découvert les salles d'accouchement et les chambres de la maternité, accompagnée d'une sage-femme très très gentille, et cela m'a beaucoup rassuré.

Je lui ai posé un flot de questions, à elle aussi.

_ "Vous le mettez où, le bébé, quand il sort? demandé-je en cherchant des yeux la table d'auscultation du pédiatre.

_ Sur vous! Si tout va bien et que vous n'êtes pas gênée ou trop fatiguée, on vous le laisse en peau à peau contre vous pendant toute la durée des soins."

Ceci dit, elle nous a quand même montré la salle d'à côté qui est la "réa" pour les nouveaux-nés, en cas de problème...

_ "Et l'épisio, vous en faites beaucoup, ici?"

Oui, cette question idiote me stressait aussi beaucoup.

_ "Ah non, nous n'en faisons plus du tout si tout se présente bien. C'est fini l'époque où il fallait en faire à tout prix pour éviter les déchirures. Le périnée est capable de se distendre, il n'y a pas de raison pour qu'on le découpe!"

J'ai senti mon petit coeur palpiter de joie. Ah, ils vont tenir loin de moi et de mon intimité les scalpels et les objets tranchants! Que je suis heureuse!

J'ai bien vu les ballons géants et les tapis dans les salles d'accouchement, ainsi que la baignoire dans la salle "nature" à laquelle je n'aurai jamais droit à cause du gynécologue psychopathe qui a choisi de faire une cicatrice sur mon utérus pour la naissance d'Amélia; et la douche au bout du couloir en alternative à la baignoire si elle est occupée par une autre maman.

 

Bref, je suis sortie rassurée et satisfaite de ce dernier rendez-vous.

Comme a dit le gynécologue sympa, "maintenant il n'y a plus qu'à attendre!"

 

Sors, bébé, sors... Je te donnerai du lait, du chocolat, des doudous, des bisous, un pingouin domestique, une carte de crédit et de la glace Haagen Dazs... Sors, tu entends... Sors de l'aquarium...!!

Publié dans troisième trimestre

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Consuel...!

Publié le par jesuisenceinte-poussezvous

Aujourd'hui, un boulet est venu tambouriner à ma porte.

C'était un électricien. Il venait de la part de mon proprio avec le consuel, enfin demandé, enfin payé et enfin reçu.

 

Le proprio m'avait dit hier au téléphone qu'il le déposerait dans la boite aux lettres.

Visiblement, par excès de zèle, il a préféré monter deux étages et rayer Amélia (et moi aussi, en fait) pour me remettre le papier en main propre.

 

Enfin, qu'est-ce que quelques heures de sommeil, à trois semaines d'accoucher, quand on nous livre un consuel tant espéré? De quel droit osé-je me plaindre?

 

J'ai appelé EDF pour avoir un rendez-vous avec un technicien pour qu'enfin l'électricité nous soit livrée. Deux fois. A chaque fois, j'entends: "Tous nos techniciens sont actuellement en ligne. Merci de renouveler votre appel ultérieurement."

C'est la malédiction de la poisse absolue, je pense. Je ne vois pas d'autre explication.

C'est vrai, comment vous expliqueriez, vous, qu'aujourd'hui, un jeudi, en semaine, alors que tout le monde a repris le boulot (et est donc occupé à autre chose qu'à téléphoner à EDF), jour où je reçois ENFIN le consuel (ALLELUIA!), leurs lignes soient saturées d'appels?

 

Cherchez pas, j'ai la guigne.

 

Mais bon, on est sur la bonne voie, on y croit fort. J'aurai un jour l'électricité!! (ou pas...)

Publié dans vie de maman

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